jeudi 12 novembre 2015

Présentation



Je ne sais pas par où commencer… Je ne suis pas une écrivaine et je n’ai jamais eu le don de raconter mes histoires… Je vais tant bien que mal me lancer dans cette aventure… Soyez indulgents!!

 Alors commençons par le début.

 Je me présente…
Je m’appelle Janie Boulianne Gref, gérante et adjointe à la promotion dans une discothèque. Je suis une femme dans la trentaine, qui vivait jusqu’il y a quelque temps, comme toutes les jeunes femmes de son âge. J’avais un cercle d’amis très varié. J’avais un job extraordinaire, qui me permettait de profiter de la vie, de me divertir et de rencontrer des personnes intéressantes. J’avais une vie équilibrée, avec une routine qui comprenait la gym, les longues promenades et le vélo. Je remerciais la vie à tous les jours et elle me le rendait bien… Jusqu’au jour le destin s’abattu sur moi…

Le jour de mon anniversaire, je célébrais avec quelques amis au restaurant. Pendant la soirée, des petits symptômes d’une grippe sont apparus : écoulement nasale, une légère toux et de la fièvre. Mon visage commençait à laisser entrevoir le malaise et mes invités me l’ont rapidement mentionné. Je devais rentrer au travail en soirée, j’ai demandé à ma meilleure amie d’aller me chercher des médicaments en vente libre pour me soulager. Après mon souper, j’ai donc été travaillé. Pendant la soirée, je naviguais entre bouffées de chaleur et frissons. N’étant plus capable de m’endurer, j’ai donc quitté le boulot avant d’avoir terminé ma soirée. Comme toute bonne grippe, les symptômes ont persistés quelques jours, pour enfin s’atténuer avec le temps. Pendant une semaine, j’étais asymptomatique pour recommencer de plus belle la semaine suivante, mais cette fois-ci, les symptômes sont devenus insupportables au point de ne plus me laisser dormir… J’ai donc pris la décision d’aller à la clinique d’urgence du bureau de mon médecin de famille le lundi, pour vérifier mon état. Je craignais une bronchite ou une pneumonie…

Une fois arrivée dans le bureau, on me pose deux trois questions, on vérifie mes poumons, mon cœur, ma température et ma pression. Le médecin entend de l’eau sur mes poumons, le cœur va bien, la température confirme une fièvre et la pression est beaucoup trop élevée… On me fait patienter pour reprendre ma pression quinze minutes plus tard et elle est encore anormalement haute… Le médecin me conseille donc de me diriger au centre hospitalier le plus près et ce, le plus rapidement possible…

 Rendue à l’hôpital, le personnel au centre de tri semblait être prévenu de mon arrivée. On reprend mes signes vitaux et ma pression  semble encore inquiéter. On m’assoie dans un fauteuil et on m’apporte dans une salle d’observation aux urgences… Des prises de sang et un échantillon d’urine s’en suivent, et hop au labo! Les résultats arrivent quelque temps plus tard, on retrouve des protéines dans mon urine et un taux apeurant de créatinine dans mon sang, ce qui indique un mauvais fonctionnement des reins. N’ayant pas de spécialiste dans cet établissement, on m’a transféré aux soins intensifs dans un autre centre hospitalier. Mon cas me semblait beaucoup plus grave qu’une simple grippe qui avait mal tournée.

Un peu plus tard, assise dans mon lit, je vois défiler l’ensemble du corps médical. Je ressasse mon histoire, je leur dis avoir été consulté un médecin suite à ce que je croyais une mauvaise grippe et que je ne comprends pas ce qu’il m’arrive… On me branche de la tête aux pieds pour me donner les soins nécessaires… Soluté, calmant, nitro et j’en passe… Mon corps ne semble pas répondre aux traitements, les urgentologues décident de procéder à une dialyse d'urgence. Pour ce faire, ils doivent m’insérer un cathéter dans la jugulaire. Ils me couchent, me font un champ de stérilisation, une anesthésie locale, m’entaille et font pénétrer le cathéter. Ils tentent de déployer les petites griffes pour le maintenir en place, sans succès. Je sens mon cœur qui veut cesser de battre, je sers les dents à chaque poussée, je tiens le bord de mon lit aussi fort que possible… Ils me disent qu’ils ne sont pas capables de le positionner et qu’ils doivent le retirer pour le replacer… Mes jambes deviennent du chiffon, je tourne de l’œil en sentant le cathéter entrer, mon corps devient en sueur froide et ma pression descend à 130 lorsqu’elle était à 200 (avoir eu une pression normale, j’aurais perdu littéralement conscience). Ils réussissent à le placer et font entrer le technicien d’hémodialyse. Il me branche à une machine, mon sang quitte mon corps pour se faire filtrer. C’est une étrange sensation qui me traverse, j’ai l’impression de me faire vampiriser! Le procédé dure une bonne partie de la nuit. Je suis faible et exténuée, j’arrive à peine à me reposer et à dormir à poings fermés. J’attends avec impatience la fin du traitement. On me débranche vers 4h du matin. Déboussolée de ma journée, on vient me laver les cheveux qui étaient imprégnés de sang. On change même les draps de mon lit qui sont détrempés par mes sueurs. J’arrive à peine à croire ce qui vient de se passer et j’essaie de me rendre dans les bras de Morphée… 

Si cette journée-là, je ne m’étais pas présentée à la clinique de mon médecin de famille, je dois vous avouer, mes chers amis, que je serais en train de bouffer les racines des pissenlits! Je tiens à remercier tous les médecins, les infirmières, les préposés et tout le personnel hospitalier, qui ont croisé ma route cette journée-là! Merci mille fois et à l’infini!!! Sans vous, je ne serai plus ici…

(À suivre…)

3 commentaires:

  1. Ooo my ma cousine mais quel histoire!! Ce n'est pas le fun être hospitaliser et très angoissant. Je t'envoi plein de belles ondes pour cette épreuve hors du commun. Ça me rend émotive de te lire car je me met a ta place et ouff. Prend soin de toi bella xxxxxxxx

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    1. C'est Mélanie en passant mon nom n'a pas affiché ;)

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  2. J'ESPERE PROFONDEMENT QUE TU POURRAS TROUVÉ UN DONATEUR .jE NE TE CONNAIS PAS MAIS TON HISTOIRE M,A FORTEMENT ÉBRANLÉ. BONNE CHANCE PETITE JACONDE ESTRIENNE

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